Femmes de Justice a réuni des femmes et des hommes des services judiciaires (tribunal judiciaire, cour d’appel, SAIR), de l’administration pénitentiaire, de la protection judiciaire de la jeunesse, de l’école nationale des greffe, et de la délégation interrégionale du secrétariat général, pour le lancement de son réseau régional Côte d’Or, dans les locaux du service administratif interrégional de Dijon.

Après quelques mots de bienvenue de madame Lucette Broutechoux, première présidente de la cour d’appel de Dijon, et d’Ombeline Mahuzier, présidente de FdJ, soucieuse d’ancrer l’association en régions, j’ai pu présenter, en ma qualité de correspondante locale, les principes d’action envisagés, tournés vers la parité, l’égalité et la mixité.

L’approche interdirectionnelle de l’association a été mise en évidence et a eu un écho particulier auprès des personnes présentes issues des différentes directions du ministère de la Justice.

Les participants ont fait part de leurs attentes fortes dans les domaines de l’égalité femmes-hommes, et exprimé le souhait que leur parole soit écoutée et relayée.

Chacun a pu partager ses expériences, s’agissant de la question de l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, et évoquer les sujets du plafond de verre et de l’autocensure.

Les participants ont affirmé leur ambition de pouvoir constituer localement un réseau d’écoute bienveillante, de soutien, de solidarité, tout en restant déterminés à demeurer actifs et à bénéficier en régions, d’actions de coaching.

De nombreux intervenants ont souligné la persistance de stéréotypes de genre, de biais inconscients excluant que des femmes puissent exercer certaines fonctions d’autorité réservées “naturellement” au genre masculin.

A cet égard, l’intervention croisée de monsieur Galet, chef du département des politiques d’insertion, de probation et de prévention de la récidive, et de madame Rossignol, cheffe de la sécurité et de la détention, a été riche d’enseignements sur ces questions, et a montré l’une des voies possibles pour parvenir à une égalité réelle entre femmes et hommes, éloignée des stéréotypes.

L’une des satisfactions pour cette première réunion a été de constater la présence d’hommes intéressés à ces thématiques de l’égalité femmes-hommes et désireux de sortir des schémas de “prêt à penser”.

D’autres occasions de rencontres ne manqueront pas de suivre ce premier moment, fort d’échanges prometteurs et constructifs.