Ile-de-France

FEMMES DE JUSTICE

ÎLE-DE-FRANCE

L'accompagnement personnel


Session d'accompagnement professionnel et personnel à Paris les 4 octobre et 22 novembre 2019

Plusieurs adhérentes ont pu évoquer leur parcours professionnel dans un climat de confiance, et parler de leur envies et attentes. Au terme d'un après-midi avec Isabelle Coldefy, elles ont pu clarifier leur projet. 

Session d'accompagnement personnel et professionnel au printemps 2016 à Paris

 

Animée par Isabelle Coldefy, psychologue de formation et actuellement consultante, la session d’accompagnement s’est déroulée en deux séances de 4 heures chacune dans les locaux de la DPJJ d’abord, puis dans ceux de la DACG.

 

Dans un climat de confiance et sur la base d’une relation strictement confidentielle, nos dix adhérentes ont pris le temps de dresser le bilan de leur carrière. Description d’un parcours souvent extrêmement riche, valorisation des expériences et des rencontres mais aussi compréhension de ses choix ont prévalu à cette étape essentielle. A l’aune d’outils de qualité, d’évaluation et d’aide au développement personnel et à l’estime de soi, les adhérentes ont pu se laisser aller à une lecture plus personnelle de leurs parcours. Véritable moteur, ce partage d’expérience a été l’occasion d’une rétrospection salutaire et constructive mais également celle d’apporter à chacune un regard neuf sur les multiples possibilités et opportunités offertes par le ministère de la justice : formations, détachements, mise à disposition, affectation à l’administration centrale, passerelle entre les corps, autant de possibles exprimés, vécus et offrant à chacune une vitrine nouvelle de parcours à notre portée !

Fortes de ce partage, les Femmes de justice ont ensuite pu se lancer dans la seconde étape de l’élaboration d’un projet professionnel et des moyens pour y parvenir.

 

Grâce à l’interaction bienveillante de chacune des participantes et sous l’animation constructive d’Isabelle, chacune des participantes a laissé libre cours à ses envies en exprimant aussi les freins supposés ou réels et en se laissant guider par les conseils avisés de ses collègues, sans jugement de valeur aucun.

 

Au-delà de l’apport au plan professionnel, la session d’accompagnement a, de l’avis de chacune, constitué un moyen inédit de faire des rencontres, découvrir des parcours et des possibilités, de dépasser allègrement les clivages statutaires et fonctionnels, de livrer en toute confiance les obstacles à la conciliation de nos vies privées et professionnelles et les moyens de les contourner. Elle a surtout été l’occasion de faire de belles rencontres humaines lesquelles vont se poursuivre entre toutes et/ou certaines, hors du cadre initial ! Pari doublement gagné : un pas vers le mentorat, que l’association porte à cœur de lancer prochainement, semble franchi….


FdJ remercie chaleureusement ses deux adhérents, Catherine Sultan, directrice de la protection judiciaire de la jeunesse et Robert Gelli, directeur des affaires criminelles et des grâces, d’avoir permis la bonne organisation des séances au sein de leurs bureaux.



Les rencontres


FDJ à la Cour de cassation
Rencontre - 29 mars 2019


Les adhérentes FdJ ont participé à une rencontre avec Bertrand Louvel, premier président, Bruno Pireyre président de chambre et directeur du SDER et Martine Valdes-Boulouque, 1ère avocate générale.

Au fil des échanges et des questions, les parcours, la féminisation des métiers et des titres et la mixité ont été évoqués.


FdJ a pu soutenir la nécessité de rompre avec la logique du plafond de verre et a mis en avant les leviers identifiés pour y remédier : repenser la mobilité géographique et instaurer une revue des cadres pour toutes les directions !


Une visite commentée de ce lieu emblématique de la justice a ponctué ces échanges.


Visite exceptionnelle avant la réouverture de la prison de la Santé

Vendredi 29 juin 2018.


En compagnie de Mme Christelle Rotach, cheffe d'établissement, qui présentera son parcours de femme à la direction d"établissements pénitentiaires, et de Mme Carole Soppelsa historienne de l'architecture, qui évoquera l'histoire de la prison de la Santé.

   

Témoignage d'une adhérente

Femmes de Justice a participé à la formation sur l'égalité professionnelle proposée par la Cour d'appel de Versailles le 7 novembre 2017

A l’initiative d’Amandine de la Harpe, magistrate coordinatrice pour l’ENM, FdJ a participé à la formation sur l’égalité professionnelle proposée dans le cadre de la formation continue déconcentrée à la Cour d’appel de Versailles.


Brigitte Grésy, secrétaire générale du Conseil Supérieur de l’Egalité Professionnelle, est revenue sur les concepts liés au sexisme, terreau des inégalités entre les femmes et les hommes.


Marie-Françoise Lebon-Blanchard, Haute Fonctionnaire en charge de l’égalité des droits au ministère de la Justice et présidente de FdJ, a abordé la politique interministérielle d’égalité entre les femmes et les hommes et les défis à relever. Elle a aussi présenté les diverses organisations mettant en œuvre cette politique d’égalité.


Enfin, Gwénola Joly-Coz, présidente du TGI de Pontoise et secrétaire générale de l’association, est intervenue sur la réalité de l’égalité entre les femmes et les hommes au ministère de la Justice et sur les leviers à la portée de toutes.



Des échanges nourris ont eu lieu avec les nombreuses magistrates et fonctionnaires présentes, qui ont eu coeur à partager leurs propres expériences et à les mettre en perspective face à l’expertise proposée par les intervenantes.


Ces moments d’échanges avec les femmes de la justice sont au cœur des objectifs que l’association s’est fixés : faire émerger les paroles de femmes, s’entraider et s’accompagner vers plus d’égalité.



Réunion inter-réseau au TGI de Paris organisée par Femmes de Justice le 15 juin 2016


Les associations de femmes poursuivent leurs échanges afin de porter au sein de l’État la culture d’égalité entre les femmes et les hommes en symbiose avec les dispositifs en cours : nomination de haut fonctionnaire à l’égalité des droits (Marie Françoise Lebon Blanchard, pour le ministère de la Justice), conférences de l’égalité, rapport de situation. comparé.
FdJ, accueillie par le Tribunal de Grande Instance de Paris, dans la salle Simone Rozes, a réuni les associations sœurs d'autres ministères. Étaient présentes les membres des associations Femmes et diplomatie (ministère des Affaires Étrangères) ; Administration moderne (interministérielle) ; Femmes de l’Intérieur (ministère de l’Intérieur) ; Femmes dirigeantes de l’enseignement supérieur et de la recherche (ministère de l’Éducation Nationale) ainsi que les femmes de la Banque de France qui se constitueront bientôt en association.
Ce temps s’inscrit dans un lien fort et continu, tissé depuis 2 ans, qui montre la solidarité des femmes au service de l’État de droit.


A cette occasion, elles ont échangé sur la thématique de la socialisation différentielle et notamment sur le processus de « fabrication des filles » ou « le processus durable de tirage, par lequel les membres de deux sexes sont soumis à un socialisation différentielle » (Goffman, 1977). Depuis Simone de Beauvoir est décrit le conditionnement social et culturel auquel sont soumis dès l’enfance, petites filles et petits garçons aboutissant à une hiérarchie sexuée.


Ont été évoqués lors des échanges :

  • le marketing genré, qui offre désormais aux enfants des univers rose ou bleu ;
  • la résistance à la féminisation des titres, pourtant obligatoire dans la fonction publique depuis 1986 (cette obligation ayant fait l'objet d'une nouvelle circulaire dite « Jospin » en 1998) ;
  • la persistance de l’autolimitation des femmes aux postes de responsabilité par la projection de stéréotypes sexués présents depuis l’enfance.


Bibliographie :

- Beauvoir (de) Simone, Le Deuxième Sexe II, Folio Essai, 1976
- Cromer Sylvie, "Vie privées des filles et garçons: des socialisations toujours différentielles?" in Femmes, genres et société, La Découverte, 2005
- Duru-Bellat Marie, « Ce que la mixité fait aux élèves», In : Les discriminations entre les femmes et les hommes, Sciences-Po Presse, 2011

FdJ réunit ses adhérentes à la Cour d'appel de Paris, le 30 septembre 2016


La présidente de l'association, Marie-Françoise Lebon-Blanchard, la secrétaire générale, Gwenola Joly-Coz, et une membre du conseil d’administration, Nadine Stern, ont animé la rencontre.


Elles ont rappelé les mandats de l’association, définis lors de la première assemblée générale, puis ont rendu compte de leurs derniers rendez-vous, notamment avec la directrice des services judiciaires.


La présidente et la secrétaire générale de l’association sont  revenues sur la place institutionnelle de l’association, qui s’inscrit dans un réseau plus large et interministériel, encouragé par une lettre du 13 mai 2016 du premier ministre.


Le réseau d’associations, qui ne cesse de s’agrandir et de se renforcer, travaille actuellement à la rédaction d’un texte commun dans le but de mettre en lumière les enjeux qui concernent toutes les femmes dans la fonction publique.
La parole a ensuite été donnée aux femmes présentes.



Ont été évoqués :


  • L’autolimitation des femmes dans la fonction publique, qui freine grandement l’avancement de leurs carrières
  • Les deux premières sessions d’accompagnement personnel et professionnel, avec le témoignage de femmes y ayant participé
  • Les politiques managériales mises en œuvre au sein de ministère, qui ne permettent pas un accompagnement adapté des magistrats alors même que la mobilité géographique est obligatoire
  • La valorisation des parcours professionnels atypiques
  • La nécessaire intégration des magistrats dans la revue des cadres
  • Le non-partage des tâches domestiques, qui incombent encore largement aux femmes
  • Les possibilités d’application d’une interdiction des réunions après 18 heures
  • La culture professionnelle du présentéisme.
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