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Dossier : Femmes Afghanes


L’action de Femmes de Justice en faveur des magistrates afghanes


Le retour au pouvoir des talibans en Afghanistan en août 2021 a amené Femmes de Justice à s’engager pour répondre aux appels désespérés des juges afghanes menacées en raison de leurs fonctions, alors que deux femmes de la Cour suprême afghane avaient été assassinées début 2021.


Notre association, via son ancienne présidente Ombeline MAHUZIER, a ainsi adressé un courrier au président de la République afin que la France contribue à accueillir ces femmes juges et leurs collaboratrices. Dans cet élan, et en réponse à l’appel que nous avions lancé, nombreuses sont les adhérentes qui se sont portées volontaires pour devenir leur   « marraine ».




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Nous avons mis en place, sur les réseaux sociaux, une communication destinée à faire connaître le sort de nos collègues et à les soutenir dans leur combat pour le respect et la défense de leurs droits fondamentaux.


Parallèlement, nous avons agi en coordination avec 2GAP (Gender and Gouvernance action platform) qui rassemble des réseaux de femmes des secteurs public et privé, en France et à l’international, et dont notre association assure l’une des vice-présidences.


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Les travaux et rapports

Femmes de Justice a adressé le 25 mai 2018 à l'Inspection Générale de la Justice une contribution, destinée à venir éclairer la mission consacrée à l'attractivité des missions de magistrat du ministère public.


Cette contribution a été également transmise à la Conférence nationale des procureurs et au directeur des affaires criminelles et des grâces.

Elle a été écrite à partir du retour d'expériences de magistrates de toutes anciennetés, exerçant encore au parquet ou non, en Ile-de-France comme en région.

Contribution FdJ : attractivité des métiers du parquet
Étude statistiques des nominations de magistrates 2016-2017
Baromètre de l’égalité du ministère de la Justice - 2019

FdJ a souhaité se doter de chiffres clairs sur la réalité des nominations de magistrat.e.s au sein du ministère afin de porter au mieux ses actions : voici le résultat de ces recherches.

Puis en 2019, le ministère de la Justice, avec la contribution de FdJ, publie le premier Baromètre de l’égalité, « mieux voir pour enfin agir » :
 - 1er baromètre sur l'accès des femmes et des hommes aux postes de hiérarchie, au sein de chacune des directions ;
- clés de réflexion sur les moments stratégiques où les inégalités femmes-hommes se révèlent et se concrétisent, dans les carrières des femmes ;
Texte d'engagement pour une parole non-sexiste
En 2019, le ministère de la Justice initie la signature de textes d’engagement, visant à garantir l’égalité femmes-hommes auprès de ses agents.

Dans le texte d’engagement «Les mots pour mieux dire, pour une parole non-sexiste », auquel FdJ a contribué, une série de recommandations simples, claires et concises montre l’exemple à suivre pour mieux parler et inviter à mieux agir. Il s’adresse à toutes et tous, et a vocation à être diffusé et adopté le plus largement possible.
Femmes de Justice agit pour rendre visibles les femmes dont le rôle de modèle identificatoire favorise l'égalité femmes hommes

Charlotte Béquignon Lagarde, Simone Rozès, Chantal Arens, leurs portraits réalisés par Gwenola Joly-Coz sont à retrouver dans  la rubrique des modèles inspirants...
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Plaidoyer institutionnel
de gauche à droite, monsieur Urvoas, garde des sceaux, madame Thuau, directrice des services judiciaires, madame Djemni-Wagner, conseillère justice du Président de la République, monsieur Nadal, président de la HATVP, madame Gayte, députée, madame Belloubet, garde des sceaux, monsieur Louvel, premier président de la Cour de cassation, le Conseil supérieur de la magistrature
Avec les réseaux féminins de l'administration
Les associations de femmes de la fonction publique ont été reçues le 22 juillet 2016 par la ministre de la fonction publique et ont pu développer leur thèmes de recommandations :
•    vigilance forte sur l’application de la loi Sauvadet en matière de nomination de femmes aux emplois de direction
•    gestion renouvelée de la mobilité des postes dirigeants
•    travail sur l’identification des viviers de femmes et leur formation
•    transparence des procédures de recrutement des plus hauts postes de la fonction publique
•    lutte contre le sexisme, les stéréotypes et réaffirmation de la féminisation des titres.

Six associations s’étaient regroupées dans cette démarche :
•    Administration moderne
•    Femmes et Diplomatie
•    Femmes de l’Intérieur
•    Femmes de Justice
•    Femmes dirigeantes de l’enseignement supérieur et de la recherche
•    Femmes du club mixité durable

FdJ était présente à  la présentation du rapport « La parité dans les conseils d’administration et les conseils de surveillance des établissements publics et des entreprises de la sphère publique » le 7 juillet 2017 lors d’un petit-déjeuner organisé par l’association sœur Femmes de Bercy en présence de Gérald Darmanin, ministre de l’action et des comptes publics, et Marlène Schiappa, secrétaire d’état chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes.


Ce rapport, fondé sur des études qualitatives et quantitatives, met en exergue l’absence criante de parité et de mixité au sein des sphères dirigeantes des établissements publics. Il détaille de plus des recommandations et leviers d’action pour remédier à cette inégalité, notamment par la simplification de l’appareil législatif s’appliquant à ces établissements, ou par un meilleur accompagnement des hauts potentiels féminins.

Les réseaux féminins de l'administration s'adressent au Président de la République sur la place des femmes dans le pilotage de l’État et la mixité.

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Autour du thème « Les femmes ont un projet d'excellence pour l'Etat » FdJ et les réseaux féminins de l’administration se sont réunis pour fêter les 20 ans d’Administration moderne le 14 décembre 2018 avec la participation de Marlène Schiappa, Secrétaire d'Etat chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, et de la Lutte contre les Discriminations et Olivier Dussopt, Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de l'action et des comptes publics.

Et l'égalité dans la gouvernance ? - Le 5 juin 2019, Administration moderne et 14 réseaux féminins publics, dont Femmes de Justice, écrivent à Olivier Dussopt, Secrétaire d'Etat en charge de la Fonction publique, et à Marlène Schiappa, Secrétaire d'Etat en charge de l'Egalité Femmes-Hommes, pour s'inquiéter de l'absence d'avancées du projet de loi sur la Fonction publique en matière d'égalité dans la gouvernance.

Colloques et panels
3, 4 et 5 juin 2019 à l'école nationale des greffes - Co-dirigé par Femmes de Justice, le colloque « Faire reculer les violences sexistes et assurer l'égalité femmes-hommes » a permis aux greffières et greffiers de travailler sur l’affirmation de soi et les stéréotypes de genre, véritables leviers pour une égalité réelle entre femmes et hommes !

FdJ s’engage pour le bien-être au travail en  participant aux petits déjeuners organisés par la mutuelle Intériale en mai et septembre 2019

Parmi les attentes fortes des agents en matière de qualité de vie au travail exprimées dans les Baromètres « Santé et prévention » d’Intériale-CSA, le meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle fait partie des sujets portés par FdJ depuis plusieurs années.


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https://www.interiale.fr/actualites/club-rh

Femmes de Justice est intervenue lors du colloque Femme, droit, justice organisé à la Cour de cassation le 11 mars 2019


« La femme n’est pas simplement l’allégorie de la justice », les femmes ont durement gagné toute leur place au cours du 20e siècle, magistrates, avocates et greffières.
Femmes de Justice a participé au colloque organisé par la Cour de cassation qui a permis de rendre hommage aux pionnières, Jeanne Chauvin et Olga Petit, avocates, Charlotte Béquignon Lagarde et Simone Rozès, magistrates, et de réfléchir aux difficultés encore rencontrées par les femmes d'aujourd'hui.

Femmes de Justice est intervenue dans le cadre de la session de formation continue Les leviers d’action pour encourager
la carrière des femmes :
Outils RH et ressources personnelles
- ENM-ENA

Programme de la session de formation 2016

Le bien-être au travail: quel impact pour les femmes ?

Intéressée par le travail de ses homologues, l’association Femmes de Justice était présente le jeudi 4 avril au troisième colloque organisé par l’association Femmes de l’Intérieur. Marie-Pierre Janvrin, directrice de la prévention d’Interiale et Eric Nguyen-Barnier étaient notamment venus présenter les résultats du baromètre 2018 Santé et prévention s’agissant du bien-être au travail pour les agents de la fonction publique. Ce baromètre a été mis en place depuis 2014 afin de déterminer la perception qu’ont les 7360 agents  interrogés de leur santé, d’analyser les particularités de leurs attentes en la matière et de définir des actions de prévention adaptées à leurs besoins. Cette étude s’est intéressée aux trois fonctions publiques, territoriales, hospitalières et d’Etat. Dans cette catégorie, les cibles interrogées étaient des actifs issus des ministères régaliens de l’Intérieur et de la Justice, hommes et femmes.

On apprend notamment grâce à cette étude que les femmes s’estiment en moins bonne santé que les hommes interrogés qui sont 9 sur 10 à répondre positivement à cette question. Pour autant, d’après les données récoltées les femmes se disent plus satisfaites que les hommes de leur travail à 76%, le premier facteur invoqué étant la satisfaction de participer à une mission de service publique. Ce chiffre est à nuancer tout de même dans la mesure où 3 sondés sur 4 placent le travail comme premier facteur de stress, devant la famille et les questions financières. Le baromètre fait aussi ressortir le fait que les femmes, plus que les hommes sont préoccupées par la question de l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

Florence Foullon, médecin-chef du service médical de prévention et de santé au travail au ministère de l’Intérieur et Joëlle Boucheron-Clary, médecin à l’inspection médicale de prévention au ministère des Armées, ont ensuite pris la parole pour évoquer la difficulté de parler du bien être au travail dans ces secteurs, ce qui parait si éloigné de la réalité des agents qui travaillent au quotidien dans des environnements particulièrement difficiles voire violents, aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Elles ont également abordé les problématiques qui touchent ces agents comme le suicide, le contact complexe avec le public entre aide et confrontation, ainsi que le décalage entre les agents de bureau sujet au « bore out » ou ennui au travail, et ceux sur le terrain confrontés au « burn out » ou mal-être et dépassement au travail.

Baptiste Rappin, maitre de conférences à la l’IAE School of management de Metz, a tenté d’identifier les facteurs possibles de cet état de fait dans une société qualifiée de post industrielle, en attribuant la crise du sens au travail en partie à la crise du politique, censé légitimer l’intérêt général, d’où un désengagement des agents. Il explique aussi qu’il existe un paradoxe originel entre le travail, rempli de négativité, et le bien être, rempli de positivité, combiner les deux est donc d’emblée complexe du fait de cette antinomie.

Isabelle Guion de Meritens, présidente de l’association Femmes de l’Intérieur a conclu cette réflexion en rappelant que ce sont bien souvent les normes organisationnelles qui produisent des inégalités entre hommes et femmes (le présentéisme exacerbé, les facteurs d’accélérateur de carrière ou les réseaux de cooptation qui se font le plus souvent au bénéfice des hommes, le temps partiel qui devient un frein dans la carrière des femmes, les contraintes de mobilité géographique qui se font au prisme des possibilités des hommes ou encore la difficile conciliation entre vie privée et vie professionnelle qui repose en général sur les femmes). Elle a terminé en saluant la présence des réseaux de femmes et notamment de Femmes de Justice dans la salle, en soulignant que la convergence des idées et le fait que les valeurs d’égalité soient communément partagées et défendues, rendent plus cohérentes les actions et leur donne plus de chances de succès.

« Les femmes sont préoccupées par l’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle »

Femmes de Justice a assisté à la conférence « pouvoir et genre » organisée  par l’ENPJJ le 11 décembre 2018, en présence de la directrice de la PJJ, Madeleine Mathieu et de la directrice de l’école, Anne Devreese, dont vous pourrez retrouver le contenu et notamment l’intervention de Brigitte Grésy dans l’article de Soraya Medhaoui, adhérente.
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